Dans le même temps, la vente de produits dangereux comme le glyphosate continue d'augmenter, de 2% sur les deux dernières années.
"Il va falloir accélérer la cadence"
Un résultat qui déçoit, et qui montre à quel point les agriculteurs ont du mal à se tourner vers les alternatives au pesticides. "Les recherches scientifiques avancent, mais trouver des solutions pour remplacer le glyphosate, ça prend du temps et ça coûte cher", reconnaît Pierre-Étienne Bish, préfet chargé de mission auprès du gouvernement.
Des communes sans pesticide
Prochain objectif, mobiliser plus largement les agriculteurs et tous les acteurs du monde rural. "Il va falloir accélérer la cadence", ajoute le préfet Pascal Mailhos. Certaines communes de la région ont décidé de montrer l'exemple avec le label "commune sans pesticide".
Une vingtaine de communes sont concernées dans le Rhône (Anse, Belleville ou encore Grigny), Saint-Genis Pouilly dans l'Ain, Clermont-Ferrand, Cournon et Ceyrat dans le Puy-de-Dôme et plusieurs autres villes dans la Loire (Riorges) et la Haute-Loire (Aurec-sur-Loire).
Pour ce qui est de la vente de glyphosate, tous les départements ne sont pas logés à la même enseigne. En 2017, 75 tonnes de glyphosate ont été vendus dans le Rhône et 81 tonnes dans l'Ain. Loin derrière, on retrouve la Loire et la Haute-Loire avec 21 tonnes vendues. Près de 59 tonnes ont été vendues dans Le Puy-de-Dôme.